Aller au contenu

Faire son internat de Santé Publique à Lyon

La Subdivision en quelques mots ?

Pour décrire en quelques mots notre Subdivision de Santé Publique, je dirais que notre Association a un poids très important au niveau de la définition de l’offre de formation théorique ainsi que pratique. Grâce aux excellents rapports avec notre coordonnateur de DES, nous avons carte blanche dans l’ouverture des nouveaux terrains de stage et dans la proposition des intervenants aux cours mensuels régionaux. Nous avons actuellement plus de 50 terrains de stages (plus d’autres en cours d’ouverture) disponibles dans 17 sous-domaines d’exercice de la Santé Publique, dont plus de 20 accessibles dès la Phase Socle. Mais cela n’empêche pas les internes de proposer l’ouverture de nouveaux terrains de stage dans une nouvelle structure ! Donc, les internes de notre Subdivision ont le contrôle sur la maquette et sur leur projet professionnel.

Y-a-t-il des formations théoriques obligatoires ?

Oui pour les cours mensuels régionaux au cours des deux premières années.

Non pour les masters. L’Université Claude Bernard Lyon 1 (ainsi que d’autres universités françaises) proposent un large choix de Master en Santé Publique et de Diplômes Universitaires (voir page dédiée sur notre site), qui sont optionnels pour les internes de la Subdivision.

Y-a-t-il des gardes obligatoires ?

Oui, à certaines conditions.
-Les gardes au SAU sont obligatoires seulement pour les internes de première année qui choisissent un terrain de stage aux HCL. Dans ce cas, environ 4 gardes sont à effectuer chaque semestre.
-Tous les autres internes qui ne remplissent pas ces conditions sont exonérés de l’obligation de garde au SAU.
Cependant, les gardes au SAU restent possibles, sous réserve de l’accord du chef du SAU.

Les gardes au Centre Antipoison (CAP) demeurent obligatoires seulement pour les internes en stage dans le Service Hospitalo-Universitaire de Pharmaco-Toxicologie (SHUPT), et sont possibles pour tous les internes qui souhaitent les reprendre, sous réserve de l’accord du chef du SHUPT.

Peut-on arrondir ses fins de mois en Santé Publique ?

Oui. Même sans gardes, le salaire d’interne en Santé Publique peut être complété avec d’autres activités extra-hospitalières, en particulier avec des tâches d’enseignement. Que ce soit à la Faculté ou en Prépa, il y a toujours besoin de conférenciers de Santé Publique et de LCA ! De plus, le soutien méthodologique et statistique offert aux autres internes est rémunéré.

Y-a-t-il des stages en périphérie obligatoires ?

Non. Plusieurs stages sont agréés dans d’autres villes que Lyon comme Villefranche-sur-Saône (Rhône) et Valence (Drôme). Cependant, au vu du rapport entre l’offre de stage et le nombre d’internes de la Subdivision, le terrain de périphérie est toujours un choix et jamais une obligation, même pour le dernier interne classé dans la promo.

Les transports en commun suffisent-ils pour aller en stage ?

Oui. La ville de Lyon a toujours été pionnière dans l’intégration du réseau de transports en commun, et grâce à la dernière administration, plusieurs millions d’euros ont été investis dans son amélioration. Les quatre hôpitaux où vous serez amenés à réaliser vos stages HCL sont reliés par les métros ou les tramways (métro B pour l’Hôpital Lyon Sud, métro C pour l’Hôpital de la Croix Rousse, métro D pour l’Hôpital Edouard Herriot, tramway T6 pour le Groupement Hospitalier Est). La ville est également équipée de Velo’v, service de bike sharing, et de beaucoup de pistes cyclables. Grâce à la coparticipation des HCL à votre abonnement annuel au réseau des transports en commun, vous n’aurez pas besoin de voiture personnelle pour l’internat.

Les horaires de travail sont-ils respectés ?

Oui. Les HCL disposent d’un logiciel de contrôle du temps médical GTMed, qui est très précis et efficace. Dans les services hospitaliers fréquentés par nos internes, les horaires de travail excèdent rarement le 9h-18h. Les mêmes horaires sont respectés dans les terrains de stage extra-hospitaliers. Les journées de formation hebdomadaires, ainsi que les jours de repos après les gardes, sont toujours respectés.

Est-il difficile de trouver un logement à Lyon à la rentrée ?

Oui, mais ça se fait toujours. Les HCL disposent de quelques dizaines de postes en internat sur la ville, qui cependant sont affectés en priorité aux internes en inter-CHU. Pour se loger, il faut donc se mouiller dans le fleuve du marché immobilier lyonnais, mais pas de panique ! La ville dispose de dizaines de résidences étudiantes (gérées par le Crous et par entités privées), et le SAIHL gère un groupe d’entraide des internes où chaque année sont publiées des centaines d’annonces pour coloc et locations ! Le marché est très volatile surtout à la rentrée, mais tous les nouveaux internes trouvent une solution.

Est-il facile de partir en inter-CHU en France ou à l’étranger ?

Oui. Les dossiers d’inter-CHU des internes en SP de la Subdivision sont régulièrement acceptés. En particulier, les inter-CHU à Paris sont incontournables pour les internes qui souhaitent réaliser un stage dans les instances nationales comme la HAS, la DGS, l’ANSM et la CNAM (possiblement mais pas forcément dans le cadre de l’année additionnelle de l’option Administration de la Santé). Où alors, pour les internes intéressés par les instances Européennes ou internationales, il est possible de faire agréer des stages à l’étranger en tant que stage validant pour la maquette du DES !

Y-a-t-il des débouchés à Lyon, après l’internat ?

Oui. Lyon Gerland est un Pôle de Compétitivité Nationale en Biotechnologie et Santé Environnementale. Et ce n’est pas seulement un bla bla : en se promenant sur l’avenue Tony Garnier dans le 7eme, on voit que les nouveaux bâtiments de l’Académie Internationale de l’OMS, de l’ANSES et de l’ANSM sont presque finis. Le nouveau siège du CIRC a été récemment inauguré. Le laboratoire P4 du CIRI (unité INSERM U1111) ainsi que les sièges de Sanofi, Aguettant, Merck, Boehringer et autres industries pharmaceutiques se cachent derrière les arbres au bord des rues. Les HCL et l’UCBL1 ont lancé le projet SHAPE-MED@Lyon, qui a pour but la création d’une nouvelle Faculté interdisciplinaire de Santé Publique. Bref, l’écosystème lyonnais a investi sur de très grands projets, qui auront besoin de spécialistes de Santé Publique dans les dix ans à venir. Et nous sommes dans une position privilégiée pour envoyer nos internes au cœur de l’action ! Si tu veux t’installer stablement à Lyon sur une longue période, qui continue bien au-delà de l’internat, c’est complètement possible.